Cette rencontre, qui s’est déroulée à l’Hôtel du Département, à Melun, a permis d’évoquer des projets communs comme le contrat de plan Ètat-Région (CPER) Mobilité, le Tzen 2 (lire page 3) et la reprise de deux routes nationales par le Conseil départemental.
CPER Mobilité 2023-2027 : pour Valérie Pécresse, les négociations doivent être engagées au plus vite de la part de l’État, afin de contractualiser un programme d’investissement à la hauteur des enjeux exceptionnels en Île-de-France. Ce programme portera sur des infrastructures nouvelles pour désengorger le réseau existant, favoriser les déplacements de banlieues à banlieue et répondre au défi climatique. Parmi les priorités, il y a la liaison routière de l’Est francilien Meaux-Roissy. Sous maîtrise d’ouvrage départementale, ce projet est cependant d’intérêt national, car cette liaison assurera le maillage entre trois routes nationales (RN2, RN3 et Francilienne) et facilitera l’accès à la plateforme aéroportuaire. Selon Valérie Pécresse et Jean-François Parigi, elle devra être inscrite au futur CPER Mobilité.
Routes nationales : depuis le 19 mai, la Région Île-de-France participe financièrement, au titre du Plan “route de demain”, à certains aménagements réalisés par le Département et visant à améliorer la circulation routière. C’est dans ce cadre qu’une demande officielle a été faite à l’État, pour récupérer la propriété et la gestion des tronçons seine-et-marnais des routes nationales 4 et 36. L’objectif du Département est de remettre en état ces axes structurants, afin d’assurer la sécurité des usagers et de garantir un niveau d’infrastructures contribuant à l’attractivité et au développement économique du territoire. Dès le 8 avril et via une délibération, le Département avait demandé expressément que la RN 36 et la section de RN 4 située en Seine-et-Marne soient intégrées dans son patrimoine routier comme l’autorise la loi 3DS. Un courrier a été ainsi adressé au préfet de Région et des négociations sont ouvertes sur les conditions de transfert sur le plan financier, humain et matériel. Le Département espère un transfert effectif en janvier 2024 et un lancement des travaux la même année. En attendant, les services départementaux étudient déjà les aménagements nécessaires à réaliser sur ces tronçons (créneaux de dépassement notamment) pour améliorer les conditions de circulation.