Le TZen 2 demeure un sujet sensible. Reçue par Jean-François Parigi, le président du Département, l’ex-candidate des Républicains à l’élection présidentielle a mis la pression sur la municipalité de Melun et son maire (Agir/Horizons) Louis Vogel, afin que ce dossier, inscrit au contrat de plan Etat-Région (CPER), puisse avancer. « On a besoin d’un oui qui soit un oui ! », a notamment déclaré Valérie Pécresse lors d’un point presse. Celle-ci attend que l’édile melunais se prononce clairement sur la suite à donner au projet du TZen 2 (une ligne de bus comptant 27 stations et opérationnelle théoriquement en 2027) qui doit traverser sa commune. Un projet qui serait “en péril“ selon elle et le président de l’exécutif départemental, maître d’ouvrage de l’opération. Le tandem Parigi-Pécresse a précisé avoir besoin des autorisations de la mairie de Melun et de la communauté d’agglomération Melun Val de Seine (dont Louis Vogel est le président) pour que ce projet puisse être inscrit au CPER. Le conseil régional est, en effet, le principal financeur de ce programme, dont le coût est désormais estimé à près de 200 millions d’euros (HT). « On a fait notre part du travail, affirme Valérie Pécresse. En septembre, l’Etat nous demande notre copie et il nous faut toutes les autorisations en décembre. S’il ne se passe rien, ce ne sera pas de notre faute ! » A la mairie de Melun, même si le tracé de cette liaison de bus ne fait pas l’unanimité, notamment chez les commerçants, on ne comprend pas cette intervention en forme d’ultimatum, d’autant qu’elle soutient ce projet depuis le début.
Valérie Pécresse a poursuivi son déplacement en rendant visite au club d’aviron de Melun, dont les bateaux ont été touchés par la récente tempête de grêle, puis au musée Rosa Bonheur, à Thomery.