Portée par l’Agence publique pour l’immobilier de la Justice (APIJ), cette concertation publique comporte plusieurs réunions. La première s’est tenue le 3 février à Crisenoy, tandis que deux permanences sont également prévues : une en présentiel le 16 février à la mairie de Crisenoy (16h30-19h30) et une autre en distanciel le 23 février (10 heures-13 heures). A l’issue de cette phase et si le projet est maintenu, une enquête publique aura lieu en 2023 avec un démarrage des travaux programmé en 2024 et une mise en service de l’établissement à l’horizon 2027. Cette concertation est placée sous l’égide d’un garant (Jean-Luc Renaud) nommé par la Commission nationale du débat public (CNDP) pour veiller à son bon déroulement. Toute personne qui le souhaite a donc jusqu’au 6 mars pour s’exprimer via des contributions sur le site internet du projet (www.concertation-penitentiaire-seine-et-marne.fr) ou sur les registres publics disponibles dans les mairies de Crisenoy, Fouju et Melun, en préfecture de Seine-et-Marne, à Melun, au siège de la Communauté d’agglomération Melun Val de Seine, à Dammarie-les-Lys, et au siège de la Communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux, au Châtelet-en-Brie.
Annoncé en 2018 par l’État, le programme immobilier pénitentiaire prévoit la création de 15 000 nouvelles places sur le territoire national en 2027. Avec 60 775 places existantes pour 69 992 détenus, la France souffre actuellement d’une surpopulation carcérale.
Renseignements : www.concertation-penitentiaire-seine-et-marne.fr.