Face à ce fléau, l'Etat a mis en place un plan d'action pour la qualité de l'air. Le dispositif du certificat qualité de l'air est élaboré en collaboration avec le ministère de l'Intérieur. Il vise à donner la possibilité aux utilisateurs des véhicules les moins polluants de bénéficier d'avantages de circulation.
L'un des principaux polluant, les particules fines, provient pour une part importante du trafic routier et entraîne chaque année une augmentation de la prévalence de maladies respiratoires et cardio-vasculaires.
Pour protéger la santé des populations et favoriser le développement des véhicules à faibles émissions, la feuille de route issue de la conférence environnementale 2014 a prévu la création d'un dispositif d'identification des véhicules : le certificat qualité de l'air.
On distingue six vignettes Crit'air
Le certificat qualité de l'air, dit « vignette Crit'air », est un document sécurisé à télécharger et payer sur internet, à coller sur votre véhicule. Le prix est fixé à 3,70 euros auxquels s'ajoute le montant de l'acheminement par voie postale. Pour un envoi en France, cela revient à 4,18 euros.
La nomenclature s'appuie sur les émissions polluantes des voitures particulières, des 2-3 roues et quadricycles, des poids lourds, dont les autobus. Elle comporte 6 classes en fonction de la motorisation et de l'âge du véhicule, dont une classe spécifique est réservée aux véhicules électriques « zéro émission moteur ».
Cette classification permettra aux collectivités de moduler les mesures incitatives ou restrictives qu'elles souhaitent mettre en place, en concertation avec les habitants et les acteurs économiques du territoire.
La semaine dernière, Anne Hidalgo, maire de Paris, a renouvelé sa demande au préfet de police d'étendre les restrictions de circulation sur Paris et sa proche banlieue aux véhicules Crit'air 4, sachant que les Crit'air 5 sont déjà bannis de la capitale.