Après Coulommiers, Moret-Loing-et-Orvanne, et Paris - Vallée de la Marne, c'est au tour des élus de la communauté d'agglomération de Melun Val de Seine de bénéficier de ce dispositif d'aide à l'aménagement du territoire. Les quelque 6,9 millions d'euros, confiés pour les trois ans à venir, permettront d'accélérer la mise en place de 28 projets menés par les communes (40 % du montant) et l'agglomération (60 % du montant). Le développement économique et le tourisme, l'emploi, la formation et l'éducation, la mobilité et les équipements structurels et sportifs sont concernés par le dispositif.
Du côté des communes, le CID prévoit la construction d'un Établissement d'accueil du jeune enfant (EAJE) et d'un établissement sportif pour les sports d'opposition à Dammarie-les-Lys. Mais aussi la création d'une micro-crèche à Rubelles et d'une maison médicale libérale à Saint-Fargeau-Ponthierry. S'agissant de l'agglo, le CID prévoit une enveloppe pour l'extension de ses locaux. « Une grande partie de nos agents travaille dans des préfabriqués sur les parkings de l'agglo. Ces mauvaises conditions de travail ne pouvaient plus durer », a confié Louis Vogel, président de Melun Val de Seine, soulignant que cette extension avait provoqué des débats et « fait couler de l'encre » dans la presse locale.
« Nous recevons de plus en plus de compétences et donc d'agents, il faut y faire face », a-t-il rappelé. En outre, la rénovation des Zones d'activité économiques (ZAE), la création d'une liaison douce entre Melun et le château de Vaux-le-Vicomte, et des travaux d'accessibilité de bâtiments universitaires sont prévus. « Nous soutiendrons ces projets jusqu'au bout », a conclu Jean-Jacques Barbaux, président du Département, précisant qu'il était indispensable de soutenir l'attractivité de Melun, du fait de sa centralité.
Sur les 14 CID prévus, cinq sont en cours d'élaboration, engageant au total 51 millions d'euros du Département. Ce dernier ne concerne que les communes de plus de 2 000 habitants. Pour les autres ; le FER (Fonds d'équipement rural dédié aux petites communes) représente 4,5 millions d'euros d'engagement. Deux cents dossiers seront traités et 70 sont en cours d'instruction, selon Jean-Jacques Barbaux.