Les présidents des départements de Seine-Saint-Denis, du Val d'Oise et de la Seine-et-Marne, ainsi que les présidents des intercommunalités de Paris Terres d' Envol, de Plaine Commune, et de Roissy Pays de France ont souhaité rappeler, à l'occasion du démarrage du premier tunnelier de la ligne 17 du Grand Paris Express, qu'ils étaient des fervents défenseurs du projet, et que sa réalisation était urgente.
Cette nouvelle ligne, est en effet, pour ces élus, indispensable pour répondre aux besoins de désenclavement et de développement économique de leurs territoires, à leurs projets d'aménagement et aux besoins d'accès à l'emploi et aux services de leurs habitants.
La ligne 17 traversera 13 communes des départements de la Seine-Saint-Denis, du Val d'Oise et de la Seine-et-Marne, avec un potentiel de voyageurs estimé entre 130 000 et 160 000 par jour. « Elle desservira d'importants pôles économiques dans chacun de nos territoires et permettra de relier les trois aéroports franciliens », soulignent les responsables publics, qui rappellent que cette ligne constituera aussi une incitation aux mobilités durables dans des territoires où la voiture est souvent privilégiée (190 000 véhicules dont 63 000 camions circulent quotidiennement sur l'A1). C'est donc pour ce collectif un enjeu environnemental et de santé publique essentiel.
« Alors que la crise sanitaire actuelle rend les inégalités territoriales d'autant plus visibles en Île-de- France, cette ligne de métro désaturera le RER B, améliorera la desserte de nos villes, permettra à nos concitoyens d'accéder plus facilement aux emplois et équipements franciliens, grâce notamment aux interconnexions avec le réseau des lignes existantes. Pour toutes ces raisons, nous soutenons avec conviction ce projet de transport et demandons à ce qu'il soit réalisé dans le calendrier prévu », concluent-ils.