Ce sera ensuite au tour des pharmacies et des cabinets d'infirmiers ou de médecins généralistes de pouvoir en disposer vers la mi-novembre. Ce nouvel outil de détection du Covid-19 vient s'ajouter au test de dépistage PCR (prélèvement nasopharyngé), mais il est beaucoup plus rapide avec un résultat connu en quelques minutes seulement contre plusieurs heures, voire plusieurs jours pour le PCR. Le ministère de la Santé n'hésite d'ailleurs pas à parler de véritable tournant.
Sa technique est simple : le prélèvement, également nasopharyngé (introduction d'un écouvillon dans les narines), est mélangé avec un réactif qui va détruire le virus tout en lui faisant libérer ses constituants, en l'occurrence des protéines spécificiques. Mais ce type de dépistage ne pourra avoir lieu que si un test PCR ne peut pas être obtenu avant 48 heures et s'il se déroule moins de quatre jours après les premiers symptômes. Aujourd'hui, 14 kits antigéniques sont susceptibles d'être remboursés. L'objectif est d'identifier les cas négatifs pour mieux se concentrer sur les positifs. En revanche, pour les tests salivaires, il faudra encore attendre.