Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le dépôt de bilan de Camaïeu (509 boutiques et plus de 2 600 salariés), prononcé le 28 septembre dernier par le tribunal du Nord, a offert la possibilité à certaines chaînes de destockage d’écouler les vêtements invendus. C’est notamment le cas de l’enseigne Noz, qui a remporté une grande partie de la vente aux enchères publiques organisée le 2 novembre par la maison Mercier à Vendeville, près de Lille.
Mais pour obtenir le droit de participer à cette vente officielle, Noz a dû déposer une caution de 50 000 euros. Au total, les habits provenaient des 509 boutiques de l’enseigne (1, 2 millions de pièces, soit 34 millions d'euros), des entrepôts situés à Roubaix (580 000 pièces, soit 14 millions d'euros) et de la nouvelle collectionhiver 2023 (276 200 pièces estimées à 3, 6 millions d'euros).
Sept magasins seine-et-marnais concernés
Une vingtaine d'acheteurs se sont disputé les 20 lots mis en vente et c’est le spécialiste du destockage, basé en Mayenne et propriétaire de 321 magasins, qui en a donc raflé 18 contre un chèque de 3, 8 millionsd'euros. Cette somme récoltée va être répartie entre les créanciers, les propriétaires des locaux des magasins Camaïeu (remboursement) et les 2 600 employés de l'entreprise désormais au chômage (prime de 6 000 euros pour chacun d’entre eux).
Désormais, les vêtements acquis par Noz sont à nouveau mis en vente jusqu’à leur écoulement définitif des stocks. En Seine-et-Marne, septmagasins vont y participer. Il s’agit de ceux de Coulommiers, Mareuil-lès-Meaux, Provins, Saint-Soupplets, Samoreau, Savigny-le-Temple et Vaux-le-Pénil. Les vêtements seront en vente d’ici la fin du mois.
Les magasins : Coulommiers (45, rue de l’Orgeval), Mareuil-lès-Meaux (48, rue des Madeleines), Provins (avenue de Poigny), Saint-Soupplets (rue du Maréchal Gallieni), Samoreau (ZA Les Brûlis), Savigny-le-Temple (26, allée du Cobalt) et Vaux-le-Pénil (112, route de Nangis).