Promis pour la mi-mars, les autotests se font attendre. Ils doivent être commercialisés dans quelques jours, mais seules les pharmacies pourront les vendre. Les supermarchés comme Carrefour (qui avait annoncé en avoir commandé un million pour ses parapharmacies) devront donc patienter.
C'est le 16 mars que la Haute autorité de santé (HAS) avait donné son feu vert pour une commercialisation de cet outil de dépistage destiné au grand public. Pouvant être utilisés par des personnes asymptomatiques âgées de 15 ans minimum, ces tests se présentent sous forme de prélèvements nasaux.
Même si un arrêté est paru dans le Journal officiel du 27 mars, il faudra encore faire preuve de patience avant de pouvoir les utiliser. En effet, selon le ministère de la Santé, il manque un marquage CE pour la conformité européenne, ainsi qu'une vérification de l'Agence de sécurité du médicament (ASM). Ces autotests devraient être vendus par boîte de 20 tests (40 euros), puis par boîte de cinq tests (15 euros).