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Les agriculteurs seine-et-marnais restent attentifs à la biodiversité

« Des populations d'espèces présentes sur les territoires ont augmenté significativement puisque quelques espèces d'oiseaux très rares sont observées plus régulièrement comme le busard cendré, l'œdicnème criard ou encore le hibou des marais »,
Les agriculteurs seine-et-marnais restent attentifs à la biodiversité
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« Des populations d'espèces présentes sur les territoires ont augmenté significativement puisque quelques espèces d'oiseaux très rares sont observées plus régulièrement comme le busard cendré, l'œdicnème criard ou encore le hibou des marais », annonce un collectif composé de La FDSEA77, les JA77 et la `Chambre d'Aagriculture de région Île-de-France. Une opération d'envergure de reconquête de la biodiversité ordinaire des plaines agricoles de la Brie, du Gâtinais, de la Bassée, des Morins ou encore du Multien a en effet été développée. Ainsi, accompagnés par la Région, le Conseil départemental de Seine-et-Marne et d'autres collectivités ou agences publiques, près de 200 agriculteurs ont consacré en deux ans 1 130 ha (dont 656 hectares de couverts mellifères) à des couverts favorables pour la biodiversité. Depuis plusieurs années, les agriculteurs ont implanté près de 4 000 ha de bandes enherbées le long des cours d'eau, « contribuant directement au développement de la faune seine-et-marnaise ». Ces démarches s'inscrivent dans un partenariat durable avec la Région, le Département et les chasseurs.

Les exploitants “boucs émissaires”

« On nous accuse de faire disparaître la biodiversité, d'être des pollueurs », déplore Cyrille Milard, président de la FDSEA 77.« Nous sommes un peu les boucs émissaires de certains groupes et notamment des écologistes ». Evoquant les espèces d'oiseaux, l'exploitant agricole rappelle que la population de chats a augmenté de 30 % en 10 ans, mais aussi que des prédateurs d'autres oiseaux (rapaces, etc.), non chassés, ont proliféré. De même, les routes se sont multipliées dans le Département et les surfaces urbanisées ont augmenté, réduisant à peau de chagrin le lieu de vie des espèces animales. « Nous ne nions pas notre impact sur l'environnement », concède Cyrille Milard.« Mais nos experts en biodiversité font aussi des relevés et leurs conclusions ne reflètent pas les constats uniquement à charge formulés par ceux qui nous jettent en pâture dans la presse ».

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