« L'esprit d'entreprise est là ! ». Julien Leclercq, dirigeant de l'agence Com'Presse et président d'Entreprendre pour apprendre (EPA) France, n'a pas manqué de saluer l'organisation de ce premier événement dédié au « happy business ». Si le pays melunais était à l'honneur, des structures issues du Nord comme du Sud du département ont fait le déplacement pour découvrir des ateliers, des conférences dédiées à l'ensemble du cycle de vie de l'entreprise, participer aux business meetings de Dynabuy ou profiter des animations concoctées par Laurent Lahaulle, Raphaël Gratio et leur équipe organisatrice. « L'idée, c'était de créer un événement festif et collaboratif, de véhiculer un état d'esprit dynamique et de fédérer les entrepreneurs locaux voire même au-delà », a souligné Laurent Lahaulle.
« Votre action en faveur de l'accompagnement de nos entreprises et la mise en avant du dynamisme du territoire sont des axes vraiment importants », a estimé la députée de Melun, Aude Luquet. Comparativement à une zone comme Sénart, Melun a besoin de repartir sur une bonne dynamique ». Et l'élue de poursuivre à l'adresse des entrepreneurs : « ce que vous faites pour le territoire bénéficie à l'ensemble de ses habitants, nous avons besoin de vous pour créer des emplois ».
Car pour Aude Luquet, « ce territoire a une histoire et un potentiel énorme » au niveau du Sud Seine-et-Marne. « Soyez innovants, soyez créatifs comme nous essayons de l'être. Il faut beaucoup de pugnacité, d'abnégation, d'humilité, de respect et c'est comme cela que l'on peut réussir », a-t-elle déclaré en ouvrant le salon, après avoir proposé son appui aux entrepreneurs.
Un argumentaire repris en fin de journée par Julien Leclerq, qui a révélé lors de la conférence de clôture ses « clés du succès ». La première consiste à entretenir son « énergie » qu'il est possible « d'aller chercher auprès de personnes inspirantes ». La confiance en soi est aussi importante pour le conférencier, qui a encouragé le public à « oser ». « Une seule sorte d'individu ne réussit pas : ceux qui n'essaient jamais », a-t-il estimé. Mais l'humilité doit aussi pleinement être intégrée par le chef d'entreprise, notamment lorsqu'il doit déléguer certaines tâches. « Il nous faut reconnaître nos propres limites et nous positionner dans l'entreprise là où nous avons une véritable valeur ajoutée », a-t-il expliqué. Enfin, Julien Leclerq a invité les entrepreneurs présents à « prendre soin d'eux ».