Vincent Eblé fait part à Najat-Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Éducation nationale, de ses « vives réserves » sur le projet de nouvelles zones d’éducation prioritaires. « Si je me réjouis de cette consultation des acteurs locaux, je tiens cependant à vous indiquer que cette proposition d'ajustement partiel n'est pas à la hauteur des enjeux éducatifs seine-et-marnais. C'est pourquoi, vous le comprendrez, je me refuse à une alternative qui conduirait à déshabiller un collège jusqu'ici aidé au regard des difficultés de ses élèves pour en doter un autres connaissant une situation tout aussi complexe. »
La semaine dernière, de nombreux enseignants évincés de la carte de l’éducation prioritaire (ex-ZEP), présentée à la mi-novembre par le rectorat ont manifesté à Paris. Parmi eux, de nombreux professeurs exerçant dans le sud de la Seine-et-Marne qui revendiquaient un besoin d’aides pour des établissements ruraux et sensibles. Une délégation a été reçue au ministère de l’Education nationale.