Sur les 11 circonscriptions de la Seine-et-Marne, la Nouvelle union populaire écologique et sociale sera présente neuf fois au second tour prévu le 19 juin.
C’est une véritable percée qu’a réalisée la coalition de la gauche, dimanche, lors d’un premier tour marqué, comme partout en France, par une forte abstention (55, 74 % de moyenne dans le département). Sept candidats de la Nupes (dont Arnaud Saint-Martin dans la 1re circonscription, à Melun) sont, en effet, arrivés en tête, tandis que deux autres sont en ballotage. Le match est lancé avec Ensemble, le mouvement de la majorité présidentielle, qui a réussi à placer sept candidats en finale. Derrière, on retrouve le Rassemblement national avec quatre finalistes (dont Aymeric Durox, en tête dans la 4e circonscription) et Les Républicains avec deux candidats classés deuxièmes (le sortant Jean-Louis Thiériot et Isabelle Périgault, la successeure de Christian Jacob, dans les 3e et 4e circonscriptions). La droite républicaine, pourtant majoritaire au conseil départemental, est la grande perdante de ce premier tour. Alors qu’elle avait remporté quatre sièges en 2017, elle ne pourra donc en espérer que deux cette fois-ci. Symbole de cette déconvenue, la 6e circonscription (Meaux), dévolue à la droite républicaine depuis 1993, a vu la candidate LR (Hamida Rezeg) sèchement battue. Ce sont le RN et la Nupes qui se disputeront la victoire. Fortune diverses pour les députés sortants : Rodrigue Kokouendo (Ensemble) a été éliminé dans la 7e circonscription, alors qu’Olivier Faure (Nupes/PS) est arrivé largement en tête dans la 11e circonscription (46, 90 %). Quant à Aude Luquet (1re circonscription), Michèle Peyron (9e) et Stéphanie Do (10e), toutes les trois représentantes d’Ensemble, elles sont en ballotage défavorable. Enfin, à noter que Franck Riester, actuel ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité, vire en tête dans la 5e circonscription, talonné par François Lenormand (RN). Rendez-vous le 19 juin pour le second tour.