Jean Castex a donc tranché. Après Rubelles et Vaux-le-Pénil, le choix du chef du gouvernement, concernant la future prison implantée en Seine-et-Marne, s'est finalement porté sur Crisenoy, un village de 684 habitants situé à quelques kilomètres de Melun. La construction de cette future prison de 1 000 places s'inscrit dans le plan national « 15 000 nouvelles places » initié par le ministère de la Justice. Erigée sur la Zac des Bordes (70 hectares), elle sera composée d'une maison d'arrêt de 700 places et d'un centre de détention de 300 places.
Thierry Coudert, le préfet de Seine-et-Marne, s'est félicité de cette décision dans un communiqué. Selon lui, la création de ce nouvel établissement « permettra de répondre à de nouveaux besoins et de concrétiser le projet de déménagement du centre de détention de Melun. »
Ce n'est pas du tout l'avis de la municipalité de Crisenoy et de son maire Hervé Jeannin. Celui-ci a d'ores et déjà promis d'user de tous les recours juridiques possibles pour empêcher la réalisation de ce projet. Le mois dernier, les habitants avaient d'ailleurs lancé une pétition.