Réputée plus vieille rose de France, la rosa gallica officinalis serait apparue à Provins au XIIIe siècle, ramenée dans les bagages du comte de Champagne Thibaut IV à l’issue des croisades. Huit siècles plus tard, les saisonniers se font désirer. Chaque année, une dizaine d’entre eux est à pied d’œuvre pour perpétuer la tradition. Chez l’un des horticulteurs de la ville, ce sont entre 3 et 30 kilos de pétales de rose qui sont ainsi récoltés durant trois semaines. Ces saisonniers, souvent des étudiants, sont payés au Smic. Les 250 à 300 kilos de pétales de rose récoltés au total servent à la confection de produits locaux comme la moutarde, le miel ou la confiture.