Lors des dernières élections régionales, en 2010, le taux d’abstention avait battu des records, notamment en région francilienne, au PIB le plus élevé de France, avec 56, 2 %% d’abstention au premier tour et 52,9%% au second selon l’Insee.
Une participation citoyenne assez élevée est attendue cet automne pour déterminer le sort de la politique de la région la plus riche de France, où la croissance reprend petit à petit. De fait, le PIB par habitant, qui s’établit à 52 729 euros, y a augmenté en moyenne de 0,9%% par an entre 2000 et 2013, contre 0,3%% sur le reste du territoire, où il s’élève en moyenne à 27 856 euros. Par ailleurs, la région Ile-de-France est l’une des principales bénéficiaires du Programme d’investissements d’avenir. Alors qu’elle représente 30%% du PIB national, l’Ile-de-France bénéficie de près de 40%% des montants globaux engagés au titre du premier volet du Programme d’investissements d’avenir.
Cette année, 13 candidats se présentent à la tête d’une liste. En pôle position, on retrouve Claude Bartolone pour le Parti Socialiste et Valérie Pécresse pour Les Républicains, suivis par Wallerand de Saint-Just (Front national), Emmanuelle Cosse (Europe Écologie Les Verts), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), François Asselineau (Union Populaire Républicaine), Sylvain De Smet (Écologiste), Jean-Claude Delarue (Sans étiquette), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Pierre Laurent (Parti communiste français), Alda Pereira-Lemaitre (Front démocrate écologique et social), Aurélien Véron (Parti libéral-démocrate), et Marielle de Sarnez (Mouvement démocrate).