Le duo de ministres a visité l'un des deux centres de recherche et développement de ce fleuron français fondé en 1945, dont la croissance organique repose sur une innovation permanente, tant au niveau des produits qu'au niveau des processus.
Bic, un pionnier de l'innovation
C'est Bruno Bich, PDG de la société Bic et fils de son inventeur, et Bruno Marotte, directeur du secteur papeterie, qui ont accueilli les deux membres du gouvernement et leur ont présenté leur entreprise, l'usine et leurs salariés. Ils leur ont surtout fait visiter la « Bic Tech », la salle de fabrication des machines et imprimantes 3 D, et des laboratoires.
Depuis l'origine, la philosophie de Bic est « d'apporter des réponses simples à des besoins quotidiens ». En créant son premier produit, le stylo à bille Bic® Cristal® en 1950, cette société a choisi d'aller à l'essentiel : concevoir un outil simple et fiable, qui facilite un geste universel, et que tout le monde peut utiliser.
Ce choix est au cœur de toutes les évolutions de la marque, c'est pourquoi elle investit dans la recherche et le développement (R&D).
L'entreprise est mondialement connue, et son sens de l'innovation reconnu. Bic a même fait son entrée au Musée ! Dès 2001, le stylo à bille Bic® Cristal® a intégré la collection permanente du département d'architecture et de design du MoMA (Museum of Modern Art) de New York. Le célèbre briquet Bic Maxi J1 l'a rejoint en 2005. Ces deux produits phares, aux côtés du petit rasoir orange monolame original, ont également fait leur entrée en 2006 dans la collection permanente du Musée d'Art moderne (centre Georges Pompidou), à Paris.
En 2015, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 2 241,7 millions d'euros dont 12 % grâce aux nouveaux produits et extensions de gamme.
Sur la même période, 1,3% de ce chiffre d'affaires a été investi en Recherche et Développement de nouveaux produits et ces divisions R&D comptaient environ 240 salariés.
Après avoir cherché pendant dix ans à développer une pile à combustible pour recharger des appareils numériques comme les smartphones, le groupe a fini par y renoncer, mais il se lance dans d'autres innovations.
Ce déplacement a aussi été l'occasion pour Axelle Lemaire et Michel Sapin d'échanger avec des chefs d'entreprise et de faire le point sur les dispositifs de soutien aux entreprises en faveur de l'activité et de l'emploi.
Bic, une société mythique
Ce leader des articles de papeterie, des briquets et des rasoirs a été fondé en 1945 par Marcel Bich à Clichy. Depuis 1994, c'est son fils Bruno qui a pris la tête de l'entreprise. Nos confrères de l'AFP le qualifient de « patriarche discret et dévoué de l'empire Bic ».
Après avoir démarré dans la finance à New York, Bruno Bich a rejoint à 28 ans l'entreprise familiale, prenant en charge sa filiale américaine, devenue au fil des ans l'une des plus rentables du groupe. Aujourd'hui âgé de 70 ans, il s'apprête à laisser les rênes à l'aîné de ses trois fils, Gonzalve, 37 ans, actuel responsable des marchés émergents au sein du groupe.
Le groupe Bic compte aujourd'hui près de 18 000 collaborateurs partout dans le monde et commercialise ses produits dans plus de 160 pays.
Même si le groupe est coté à la Bourse de Paris depuis 1972, 43 % du capital appartient toujours à la famille nombreuse du fondateur.
Près de 50% des produits Bic sont fabriqués en France, où le Groupe réalise un peu moins de 10% de son chiffre d'affaires. L'entreprise a 27 usines dont 7 en France qui assurent près de la moitié de la production mondiale et emploient plus de 1 300 salariés.
Pour la papeterie, Bic lance chaque année une vingtaine de nouveaux produits ou d'extensions de gamme pour satisfaire les besoins et les envies des consommateurs.
L'usine Bic Ecriture de Montévrain, centre d'expertise pour le groupe sur les encres et stylos à bille, est l'une des sept usines Bic de France.
© Bic - rapport annuel 2015