Philippe Yvin, président du directoire de la Société du Grand Paris (SGP), Paul Miguel, président de la communauté d'agglomération de Paris-Vallée de la Marne (CA-PVM), Maud Tallet, maire de Champs-sur-Marne, et Brice Rabaste, maire de Chelles, viennent de signer une convention de partenariat pour le développement de l'emploi dans les territoires de la CA-PVM traversés par le Grand Paris Express.
La SGP financera les actions conduites par la CA-PVM, à hauteur de 60 000 euros par an, pendant au moins cinq ans.
Cette subvention vient soutenir les initiatives des collectivités pour, entre autres, mettre en relation les entreprises et personnes en recherche d'emploi et faciliter les contacts avec les PME locales.
Ce type de convention permet de mettre en œuvre les engagements de la SGP en faveur de l'insertion et de l'accès à l'emploi. La société demande notamment à tous les attributaires de ses marchés de dédier un minimum de 5 % des heures de travail aux personnes en insertion (demandeurs d'emploi de longue durée, allocataires du RSA, jeunes non-diplômés, etc.). Comme le précise Philippe Yvin, « Cinq personnes en insertion travaillent déjà sur le chantier de l'arrière-gare de Noisy – Champs ».
Paul Miguel souligne pour sa part que la CA-PVM « mène de nombreuses actions volontaristes aux côtés de partenaires de l'emploi et de l'insertion visant à accompagner nos habitants, et notamment les jeunes, à trouver une place sur le marché du travail .
« C'est une grande satisfaction de signer cette convention de partenariat pour le développement de l'emploi. Elle traduit une exigence que nous avons posée très tôt : que l'emploi généré par le projet du Grand Paris Express bénéficie fortement à la population campésienne. Nous voulons aussi que les habitants qui subissent les nuisances des chantiers, en aient aussi des retombées positives, sans attendre le nouveau service de transport », explique Maud Tallet.
Enfin, Brice Rabaste se « félicite de la signature de cette convention pour le développement de l'emploi, car il s'agit d'une démarche à la fois volontariste et ambitieuse. Elle symbolise l'action commune de la Société du Grand Paris et des collectivités locales en faveur de l'emploi pour le bénéfice direct des habitants du territoire. Cet engagement essentiel relève de la même modernité que le métro qui va naître d'ici quelques années ».
Les bénéfices du projet en termes d'emploi sont estimés, sur la ligne 16, à 25 000 équivalents temps plein en emplois directs et indirects, sur 6 ans. Cela correspond à plus de 4 000 personnes mobilisées en moyenne par an sur cette ligne, qui reliera Saint-Denis Pleyel à Noisy–Champs.