L'obtention définitive du label Ecoquartier semble bien partie pour l'ecoquartier de Montévrain, qui atteindra à terme 3 200 logements sur 153 hectares. Ce dernier a en effet franchi une nouvelle étape avec l'obtention du label national Ecoquartier – niveau 3, lors d'une cérémonie tenue dernièrement à Paris, en présence notamment de Laurent Girometti, directeur général d'EpaMarne/EpaFrance, et de Christian Robache, maire de Montévrain.
Véritablement lancé à la fin 2012, le label national EcoQuartier vise à « récompenser des opérations exemplaires d'aménagement durable » répondant aux vingt engagements de la charte EcoQuartier.
Le label vise concrètement trois objectifs : encourager les projets d'aménagement durable, garantir la qualité des projets et des réponses conformément à aux normes de la charte, et pérenniser la démarche en faisant levier sur les politiques de développement territorial. L'obtention du label est divisée en quatre étapes, de la signature de la charte correspondant au démarrage de la phase d'étude du projet, jusqu'à l'étape 4.
Pour répondre à ces exigences, l'aménageur EpaMarne et la ville de Montévrain se sont efforcés de respecter au mieux les objectifs du label EcoQuartier. Les îlots ont été formés pour accueillir une offre de logements variées, « entre habitat intermédiaire et collectif », mais aussi pour « renforcer la mixité fonctionnelle du quartier ». L'architecture et la conception bioclimatique des bâtiments, la réduction de l'empreinte écologique, la sobriété énergétique, l'utilisation d'énergies renouvelables, les coûts d'usage faibles et les conforts d'usage font aussi partie des atouts de l'EcoQuartier. Dans la même veine, un cœur agro-urbain est mis en place, afin de créer « des filières courtes de consommation de produits locaux ». Enfin, les circulations douces sont privilégiées et l'espace public est conçu pour être « le plus confortable possible ».
Pour valider l'étape 4 de la labellisation, trois ans sont nécessaires après l'arrivée des habitants. La tenue des engagements est vérifiée, comme l'évolution des pratiques d'aménagement au sein du territoire. Les habitants sont aussi interrogés, pour assurer une amélioration continue du quartier. Le projet avait été initié dans les années 1990 pour relier des territoires ruraux et urbains, alors que la charte EcoQuartier avait été signée en 2009.