Depuis la déclaration d’un foyer dans le Nord le 26 novembre, puis dans le Gers le 16 décembre, la maladie s’est diffusée autour des deux élevages concernés. Le Sud-Ouest, où à ce jour 15 élevages sont infectés, est en phase d’alerte maximale, afin d’éviter l’apparition d’une 4e épizootie qui aurait des conséquences économiques majeures pour la filière avicole.
Début novembre et au vu l’évolution défavorable de la situation épidémiologique dans toute l’Europe, le ministère de l’Agriculture a pris la décision d’accroître le niveau de risque vis-à-vis de la grippe aviaire pour le passer à “élevé“. Les maires de Seine-et-Marne ont été ainsi sollicités par la préfecture, afin qu’ils contribuent à rappeler aux détenteurs non professionnels de volailles et d’oiseaux d’ornement les règles qu’il convient d’appliquer afin de prévenir l’apparition ou l’extension de l’influenza aviaire.
En effet, il apparaît que de nombreux particuliers, qui détiennent des volailles, méconnaissent les règles de biosécurité renforcée et font courir des risques de propagation du virus. Il convient donc de leur rappeler que, tant que le niveau de risque reste au niveau “élevé, leurs animaux doivent être maintenus dans un bâtiment fermé ou, à défaut, protégés par des filets. L’objectif de cette réglementation est qu’aucune volaille ou oiseau captif d’un établissement à finalité non commerciale n’entre en contact direct avec des animaux d’établissement à finalité commerciale. Le non-respect de ces dispositions est passible de sanctions pénales.