Pas moins de 38 600 usagers, dont 11 500 étudiants sont concernés par la phase d'expérimentation de ce projet qui vise à réduire de 5 à 10 % le nombre de voyageur, qui rejoignent l'agglomération aux heures de pointe. Avec Stéphane Beaudet, vice-président de la Région et d'Île-de-France Mobilités, Sandrine Gelot, vice-présidente de l'Essonne, Michel Bisson, président de Grand Paris Sud, 15 entreprises et administrations de Grand Paris Sud ont signé cette charte, dont l'objectif est de lisser le trafic lors des heures de pointe. L'Etat, qui rejoindra par la suite ce projet, est également partenaire.
Concrètement, les modes de déplacements quotidiens à l'arrivée et au départ de l'agglomération seront transformés, par le recours à des solutions de mobilité alternatives et aux nouveaux modes de travail. L'idée est qu'en bout de chaine, la qualité de vie des habitants et des employés soit améliorée (grâce à des conditions de transport plus saines), que la congestion du trafic et la pollution soient réduits, et que le bien-être au travail et donc l'attractivité et la performance des entreprises soient accrus.
Différentes solutions seront expérimentées par les entreprises et acteurs locaux. Certains acteurs ont d'ailleurs déjà franchi le pas : incitation au décalage des horaires de travail à l'échelle individuelle, sensibilisation des managers et des salariés pour ne pas imposer de rendez-vous avant 10h et après 17h, création d'espaces de coworking pour faciliter la mobilité des salariés et réduire leurs temps de trajet, recours au télétravail, au covoiturage, au vélo…
Cette charte entre dans le cadre des 3,5 milliards d'euros investis par la Région pour accroitre l'offre de transport de Grand Paris Sud (T12 Express,
TZen 4, voie réservée aux bus sur la RN104). L'aménagement du Carrefour RN7 / RD91 à Evry Courcouronnes, et l'aménagement du carrefour Johnstone & Reckitt à Ris Orangis seront par ailleurs réalisés à l'horizon 2020.
« Permettre à nos concitoyens de se déplacer dans de bonnes conditions est en enjeu absolument majeur pour Grand Paris Sud, estime Michel Bisson, président de l'agglomération. Mais c'est également un puissant levier pour activer la transition écologique et sociale, car moins de voitures sur les routes ou mieux réparties dans le temps, c'est moins de pollution de l'air et un environnement préservé ».