Les contrevenants chargeaient le bois directement dans leur véhicule au beau milieu de la nuit. Interpellés par les agents de l’Office national des forêts (ONF), ils ont fini leur nuit au commissariat de police. Une procédure judiciaire pour vol de bois est en cours. L’ONF se portera partie civile lorsque les auteurs comparaîtront au tribunal.
La loi stipule que ramasser des branches et des petits morceaux de bois dans une forêt publique ou privée, se servir dans les piles de bois en bord de route et couper du bois sans autorisation du propriétaire constitue un vol. L’ONF est habilité à verbaliser les contrevenants et engager des poursuites en forêt publique.
Prélèvement des branches interdit
L’interdiction s’applique aussi pour le prélèvement des branches ou des morceaux de bois mort gisant sur le sol. Le bois, qu’il soit mort ou vivant, sur pied ou au sol, demeure la propriété exclusive du propriétaire du fond. Du point de vue sylvicole, le bois mort n’est pas un signe de mauvais entretien forestier, mais reste bénéfique à l’écosystème pour la biodiversité (insectes consommant le bois mort, champignons...), à la fertilité des sols et enfin au renouvellement forestier.
L’ONF rappelle que les bûches et les billons entreposés temporairement le long des routes forestières appartiennent à quelqu’un. S’ils restent parfois plusieurs semaines en forêt avant qu’ils ne soient transportés vers les usines de transformations (chauffagistes, énergéticiens, scieurs…), ils ne sont pas abandonnés. Se servir dans les piles représente une infraction.