« À ma demande, je me suis rendu avec ma première adjointe, Caroline Philippe, à la caserne Damesne où nous avons pu rencontrer les services de l'État (le sous-préfet et le directeur départemental de la cohésion sociale) et surtout les équipes de la Croix-Rouge, qui, comme je vous l'annonçais il y a quelques jours, a été chargée par l'Etat de la gestion du site », explique Frédéric Valletoux dans un communiqué.
Seuls trois bâtiments annexes de la caserne seront occupés par environ 150 migrants pendant un an. Ils seront pris en charge par le personnel de la Croix-Rouge et nourris par une entreprise de restauration collective qui livrera leurs repas tous les jours. Le périmètre sera délimité de manière à ce que le reste de la caserne ne soit pas accessible.
Les migrants recueillis ne devraient pas venir directement de Calais mais plutôt de l'évacuation de campements sauvages parisiens, et seront majoritairement des personnes isolées, sans famille.
De nombreux Bellifontains ont déjà fait part au maire de leur souhait de s'investir pour proposer leur aide et contribuer à ce que cette installation se passe pour le mieux.
Les coûts engendrés par l'ouverture et le fonctionnement quotidien de ce centre sont entièrement pris en charge par l'État, et non par la Ville.
« D'une manière générale, les personnes de la Croix-Rouge que j'ai pu rencontrer m'ont fait bonne impression. Ce sont visiblement des personnes d'expérience, avec une approche à la fois humaine et réaliste, tout à fait en capacité d'assurer le bon fonctionnement de ce site au quotidien », précise l'élu.