Âgé de 58 ans, marié et père de quatre enfants, Jordan Léopoli a suivi un parcours classique entre prépa HEC et l'École de Management de Lyon. Il en sort en 2000 pour intégrer le service commercial de Danone dont il devient le directeur général commercial.
La passion d'entreprendre
Ce poste spécialisé dans le marketing agroalimentaire à l'échelle internationale lui permet de prendre contact avec son futur employeur : McDonald's : « J'ai toujours eu une profonde admiration pour le système “McDo”, son fonctionnement, sa politique de l'emploi qui font pour moi de cette franchise, certainement la plus intéressante au monde. »
Cette rencontre est une révélation pour celui qui vivait déjà son métier avec un tempérament d'entrepreneur « Chez Danone, j'ai eu la chance de pouvoir oser, de manager une entité indépendante au sein du groupe. Je ne baissais jamais les bras, redonnant toujours une chance à un projet non valide. Voilà tout ce qui a influencé ma détermination à me lancer. » C'est en 2006, qu'il franchit le pas. Il quitte Materne, son dernier poste dans le groupe, et entre chez McDonald's pour relever un premier challenge : ouvrir un restaurant à Rungis, aux portes du Marché d'intérêt national. Confronté à une forte concurrence, il réussit néanmoins à se démarquer et faire de sa première franchise un succès.
Les clefs de la réussite
Comme le souligne Jordan Léopoli « cette enseigne a de grandes exigences en termes de parcours et de formation pour les franchisés. Pendant un an, je suis passé par tous les postes, de l'équipier au manager. J'ai appris à faire les frites, à remettre en état une plaque de cuisson, à gérer un client récalcitrant… » Cette expérience éprouvante, qui permet d'avoir une vue à 360 degrés sur l'entreprise, a son utilité : « Dans mon premier restaurant, j'étais capable d'intervenir aux différents postes. La règle est déjà de se développer avant de structurer son affaire. Une fois que tout fonctionne, il devient possible de créer des postes complémentaires ». Cinq ans plus tard, l'entrepreneur revend son affaire pour acheter successivement les restaurants de Dammarie-les-Lys et d'Avon. Suit, six mois plus tard, celui d'Ecuelles et enfin, fin 2014, celui de Saint-Fargeau-Ponthierry.
Ce fan du PSG subventionne les clubs de football des villes où il est installé ; un geste à la fois marketing et plaisir qu'il essaie de transposer à d'autres sports, comme le basket. Cette passion lui a permis de créer, avec deux autres franchisés, un tournoi de football européen, réservé aux juniors franciliens. Les sélections pour la deuxième édition sont en cours…
Quant à son avenir professionnel, Jordan Léopoli est très optimiste : « Je suis un entrepreneur satisfait. Mon seul souhait, c'est de continuer à faire grandir mes équipes. Chacun a sa chance de promotion au sein de mon entreprise ! »
LES RESTAURANTS
Dans chacun des quatre restaurants, les consommateurs peuvent trouver tous les produits de la gamme, du service à table, au drive, en passant par le programme de fidélité récemment mis en place par l'enseigne.
Les restaurants d'Avon et de Saint-Fargeau-Ponthierry sont équipés de cuisines récentes. Ils pratiquent la cuisson à la commande. Les deux autres sont progressivement modernisés afin de proposer la même qualité de prestations sur l'ensemble de cette franchise. Chaque enseigne garde néanmoins ses spécificités – drive à double ligne de commande à Ponthierry et Dammarie-les-Lys, « Salad Bar » pour ce dernier et les fameux menus « signatures », une gamme supérieure qui commencent à apparaître.
Les quatre restaurants sont équipés d'automates de commande, permettant d'éviter une trop longue attente. Ils disposent également du service de commande en ligne. Ils sont ouverts tous les jours de 10 à 23 h avec des horaires prolongés les vendredis et samedis soir (sauf Ponthierry).
• Avon : 62 rue de Valvins
• Dammarie-les-Lys : 494 avenue du général Leclerc
• Ecuelles : Pôle économique des Renardières
• Saint-Fargeau-Ponthierry : avenue de Fontainebleau (photo)