Disneyland Paris est le premier employeur mono-site de France avec plus de 15 000 salariés. Selon l’agence Vigeo Eiris, 80 %% des ces salariés sont satisfaits de l’entreprise dans laquelle ils travaillent. Cette agence de notation extra-financière et de conseil en responsabilité sociale des entreprises, a rendu une étude en Ile-de-France, plus que positive sur l’engagement de Disneyland Paris en faveur de l’aménagement durable du territoire, de son développement économique, de l’emploi, de son management et de sa contribution à l’intérêt général. L’entreprise se démarque dans sa politique sociale volontariste et dans sa culture favorisant la diversité. Cependant, certaines parties prenantes reprochent à l’entreprise un manque de concertation.
10 000 emplois supplémentaires en 2020
L’étude atteste que chaque année Disneyland Paris réalise environ 8 000 recrutements dans divers métiers, et ce même en période de difficultés pour l’économie française. L’entreprise prévoit d’ici 2020, de créer 10 000 emplois supplémentaires, sachant qu’elle crée en moyenne 1 000 emplois par an et a créé 55 000 emplois depuis 1992.
L’entreprise garantit des emplois stables et durables : le CDI représente 85 %% des contrats alors que dans le secteur du tourisme, ce taux est de 65 %%. Sachant que Disneyland à la particularité de rester ouvert toute l’année. L’ancienneté moyenne au sein de l’entreprise est de 8 ans. Enfin, 80 %% des managers et seniors managers sont issus de la promotion interne et ont gravi les échelons au sein de l’entreprise.
550 contrats d’apprentissage signés chaque année
Disneyland Paris investit également de manière significative dans la formation continue et dans la professionnalisation des métiers du tourisme en France (plus de 3 fois le minimum légal), soit 400 000 heures de formation par an. De plus, l’apprentissage est également une de ses priorités avec 550 contrats signés chaque année.
L’étude démontre également la diversité sociale et culturelle de l’entreprise. Nombreux sont les métiers (environs 500) qui sont exercés par ses salariés de 100 nationalités différentes. Ainsi, vingt langues y sont pratiquées au quotidien. Disneyland Paris a également signé huit accords professionnels sur l’emploi de salariés en situation de handicap, soit 5,06 %% des travailleurs. Si ce taux est en dessous de la moyenne légale fixée à 6%%, il reste nettement supérieur à la moyenne en Seine-et-Marne qui ne s’élève qu’à 2 %%.
© Disneyland Paris
Disneyland Paris lutte contre les discriminations
En termes de lutte contre les discriminations, Disneyland Paris a fondé le projet I.D.E.M. mené dans ses services en interne. Cette instance a pour principaux objectifs d’accueillir, d’écouter et d’accompagner tout salarié ayant le sentiment d’être ou d’avoir été discriminé lors de son parcours professionnel dans l’entreprise. Selon Vigeo Eiris, ce type de projet interne a peu été observé dans les autres entreprises analysées par l’agence.
L’étude note également l’influence de Disneyland Paris dans le développement de l’immobilier. Depuis 2004, 400 établissements se sont installés aux alentours. Ce sont des établissements de services, industriels et des centres commerciaux, comme la Vallée Village au Val d’Europe. Pourtant selon le cabinet d’audit, les logements pour les saisonniers sont à développer davantage. L’entreprise est également respectueuse de l’environnement grâce à son utilisation de la géothermie.
Décalage entre la vision qu’ont les parties prenantes de Disneyland et les actions menées par celle-ci
Des progrès restent toutefois à faire en termes de collaboration avec les parties prenantes : les élus de la région et du département, les syndicats professionnels de branches, Pôle emploi et les associations qui contribuent à l’insertion professionnelle. Vigeo Eiris a noté un manque de concertation entre l’entreprise et ses parties prenantes sur certains projets. Ce problème de management a entraîné un décalage entre la vision qu’ont les parties prenantes de l’entreprise et les actions menées par celle-ci. De plus, l’étude n’identifie pas de projet significatif sur l’objectivité et la transparence des systèmes de rémunération. Le même constat ressort concernant la mobilité, la connaissance des collaborateurs, l’anticipation du vieillissement des salariés et la conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Disneyland doit encore progresser sur ces points.
Vigeo Eiris en conclut que la démarche de Disneyland Paris dans la publication de cette étude est à applaudir car elle témoigne de la volonté de transparence de l’entreprise vis-à-vis de la société civile.