Une vingtaine de distributeurs automatiques de billets (DAB) seront mis en service chez les buralistes le mois prochain selon la Confédération des buralistes et Loomis, filiale du groupe suédois Securitas spécialisée dans le transport de fonds. Les 24 000 débitants de tabac français se verront proposer d'accueillir ce nouveau service.
« Le retrait d'espèces fait partie des services indispensables que le réseau peut porter », estime Philippe Coy, président de la Confédération des buralistes, démontrant « l'utilité locale portée au quotidien » par un réseau au « maillage unique » et à la « très grande disponibilité » d'établissements ouverts « en moyenne 12 heures par jour, six jours sur sept ».
Les buralistes vont pouvoir ainsi accroître la diversification entamée ces dernières années pour pallier la baisse régulière des ventes de tabac, qui représente encore leur principale source de revenus (40 milliards d'euros de ventes par an, dont 21, 8 milliards tirés des produits du tabac). Ces commerçants vivent déjà aussi d'une multitude d’autres services : vente de jeux de la Française des jeux, prises de paris du PMU, bar et restaurant, vente de journaux, snacking, produits du vapotage, encaissement de taxes, gestion de comptes bancaires Nickel et de colis postaux et vente de billets SNCF. Un récent partenariat a même été noué avec le distributeur Casino pour leur permettre d'accueillir un rayon alimentaire. A noter que 12 000 buralistes ont encaissé 94 millions d'euros pour le compte du fisc (paiements d'amendes, factures de crèche, de cantine ou d'hôpital) depuis la mise en place de ce service en juillet 2020.