Le diagnostic, préalable à la fouille, avait montré une répartition des vestiges archéologiques sur une surface de 3 000 m². Seuls les
1 800 m² menacés par les travaux d’aménagement ont donné lieu à une fouille, de juin à juillet dernier.
L’Inrap explique que ces recherches ont démontré que le site a été occupé à plusieurs reprises au Paléolithique moyen (entre - 300 000 et - 40 000 avant notre ère). De nombreux outils en silex associés à des restes de mammouths datés de la dernière glaciation (autour de 100 000 ans avant notre ère) ont été mis au jour.
Ces découvertes éclairent de façon singulière les comportements de subsistance des groupes humains au début de la dernière glaciation. Si la présence de mammouths renvoie à la découverte récente réalisée en 2012 à Changis-sur-Marne, a priori proche en âge, elle s’en distingue par l’abondance des traces humaines et son contexte inhabituel, en plateau. Cette fouille permet aussi d’observer une évolution des traditions techniques sur un temps assez court grâce à une succession de niveaux inédits en Île-de-France.