Selon l'ARS, du 29 juin au 5 juillet dernier, la majorité des indicateurs épidémiologiques régionaux (en ville comme dans les établissements sanitaires/médico-sociaux) montraient une tendance à l'augmentation de la circulation du virus en île-de-France. Au regard des données de la surveillance virologique (via SiDEP), la situation francilienne restait au-dessus de celle de la France métropolitaine avec un taux d'incidence standardisé des tests PCR de 6,6 vs. 5,4 par 100 000 habitants pour la France métropolitaine. Cette même semaine a été marquée par une intensification des campagnes de dépistage.
Toutefois, l'épidémie reste bien active dans la Région, même si le nombre d'hospitalisations quotidien est en baisse.
Des disparités départementales sont observées en matière d'hospitalisations et d'admission en réanimation.
Une augmentation de ces indicateurs est également constatée à Paris, pour la première fois depuis le déconfinement. Le virus continue donc de circuler en population générale, le contrôle de l'épidémie reste conditionné au contrôle des foyers de transmission (clusters) qui continuent de survenir en milieu professionnel, familial ou amical.
Une campagne de dépistage
Dans ce contexte, l'ARS Ile-de-France a lancé une campagne de dépistage. L'objectif de cette campagne, qui sera par ailleurs expérimentée dans d'autres régions et qui vient compléter les campagnes de dépistage sous forme de « barnums », est d'accentuer la stratégie visant à « aller vers » et à favoriser le dépistage de personnes disposant d'un moindre accès aux tests.
En particulier, elle est destinée à détecter d'éventuels clusters composés de personnes infectées mais asymptomatiques. Les bons de prescriptions donneront droit à la prise en charge à 100 % d'un test de dépistage virologique RT PCR. Si ce test est positif, le même bon vaudra prescription pour un test sérologique. Les tests pourront être effectués dans n'importe quel laboratoire de biologie médicale de France et sans limite de date.