Les livreurs de Lyveat ont pris leurs quartiers à la campagne depuis début novembre. Trois coursiers sillonnent, en effet, actuellement les routes de Nangis et de ses environs. Trois autres recrues pourraient les rejoindre prochainement.
Cette nouvelle stratégie (la start-up de l’Ain était spécialisée jusque-là dans des villes de moins de 60 000 habitants) a été adoptée après la réalisation de plusieurs études de marché et les dirigeants de Lyveat ont jeté leur dévolu sur Nangis, une commune rurale de 8 500 habitants située à mi-chemin entre Melun et Provins. Avec comme partenaires un restaurant franchisé McDonald’s et d’autres établissements locaux appartenant aussi à la catégorie “fast food“, le démarrage s’est révélé prometteur. De façon générale, la clientèle est plutôt jeune et familiale.
C’est l’attrait d’un service inédit qui a séduit les consommateurs, les concurrents habituels de Lyveat (Deliveroo et Uber Eats) n’ayant pas daigné venir défricher ce type de marché.
Un périmètre de livraison de 30 km
Après des villes comme Provins, Nemours ou Montereau, c’est donc au tour de Nangis et des villages alentour de céder à la mode de la livraison express. Avec un périmètre d’activité limité à 30 kilomètres, la durée de livraison peut osciller entre 10 à 45 minutes selon les endroits.
Et si les clients semblent satisfaits de ce nouveau service, les coursiers ne se plaignent pas non plus en termes de rémunération. Les dirigeants de Lyveat ont, en effet, décidé d’adapter la rétribution de leurs livreurs à la situation géographique. Ce choix de renoncer aux frais de livraison pour en faire profiter leurs salariés ou leurs collaborateurs au statut autoentrepreneur est inédit en France voire en Europe. Il a visiblement eu le don de motiver les livreurs. Concrètement, ces derniers conservent 100 % des frais payés par le client et peuvent gonfler leur pécule journalier. Entre la ville et la campagne, Lyveat a choisi de ne pas choisir…
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