Vingt ans déjà et un avenir toujours radieux. Fondée en 2001 par Nicolas Aubé (diplômé de Polytechnique et des Ponts & Chaussées), l’entreprise implantée au cœur de la Cité Descartes, à Champs-sur-Marne, n’en finit pas de surprendre avec un taux de croissance à deux chiffres. Adepte du numérique novateur (connu sous le nom de deeptech), Céleste propose des solutions télécoms sécurisées et des services (interconnexions, accès internet, téléphonie haute définition, hébergement haute-densité et Cloud) qui repoussent les frontières technologiques. Sa mission ? Répondre de façon réactive et personnalisée aux besoins évolutifs des entreprises. Pour cela, la start-up peut compter sur le réseau de recherches des universités de l’Est parisien et s’appuie sur ses deux filiales : “Céleste Fibre” (déploiement, raccordement et maintenance de son réseau fibre optique THD de plus de 10 000 km) et “Marilyn” (commercialisation et maintenance de son centre de données).
Écologique et à haute-densité, ce datacenter propose une double connectivité fibre (deux routeurs différents rattachés au cœur du réseau), tandis que son architecture électrique redondante offre une haute disponibilité des données pour les équipements télécoms et informatiques. Sa conception tend également à optimiser sa consommation électrique, car les centres de données sont connus pour être énergivores (plus de 50 % de la facture d’électricité). Le “free-cooling” (refroidissement par l’air extérieur) est ainsi préféré au “water cooling” (refroidissement par l’eau) avec un gain estimé à près de 35 %
en termes de consommation électrique. Mais ce n’est pas le seul atout de “Marilyn” : sa chaleur est récupérée pour chauffer les bureaux, tandis que les batteries en plomb et le cuivre sont proscrits.
Vingt ans après sa création, Céleste récolte les fruits de son travail et de son imagination. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 16 000 clients (marchés publics et grands comptes comme la Banque de France ou Veolia notamment), 570 collaborateurs et 11 agences (sept en France et quatre en Suisse). Enfin, dernière bonne nouvelle : son actionnariat est resté 100 % français. Le capital est, en effet, détenu par son président-fondateur Nicolas Aubé et par Infravia, une société d’investissements indépendante spécialisée dans le secteur des infrastructures
(4,7 milliards d’euros d’actifs).