La polémique entourant la création d'une ligne ferroviaire de 32 kilomètres entre Paris (gare de l’Est) et l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle (baptisée CDG Express) a connu un nouveau rebondissement. L’objet du litige concerne la portion de voies nouvelles qui s'étend sur 4, 4 km à hauteur de Mitry-Mory. En novembre 2020, Charlotte Blandiot-Faride, la maire (PC) de la commune, avait attaqué l'arrêté préfectoral autorisant le projet à traverser des zones où vivent des espèces protégées et un jugement du tribunal administratif de Montreuil lui avait donné raison. Mais le 28 avril, la Cour administrative d'appel de Paris a jugé « qu'une raison d'intérêt public justifie de déroger aux dispositions du code de l’environnement concernant la protection des espèces animales ».
Le chantier du futur CDG Express (liaison directe en 20 minutes avec un train tous les quarts d’heure) va donc se poursuivre, même si, dans les faits, les travaux avaient continué en attendant cette décision de justice. Pour ses opposants (élus de gauche et associations de défense de l'environnement), ce “train des riches“ va être construit au détriment des transports en commun du quotidien.