Quelques jours avant le décès par noyade d'un adolescent à l'île de loisirs de Bois-le-Roi, la préfète Béatrice Abollivier s'était rendue sur place pour assister à des contrôles menés de manière conjointe par la DDCS (Direction départementale de la cohésion sociale) et la DDPP (Direction départementale de la protection des populations). Hébergement, accueil, restauration, activités sportives… tous les secteurs ont été passés au peigne fin par les services de l'Etat sur ce centre abritant quelque 250 enfants. À titre d'illustration, les services de restauration collective doivent notamment conserver un “plat témoin“, utilisé en cas de suspicion d'intoxication.
Ces contrôles sont menés en France jusqu'en septembre dans le cadre de l'OIV (opération interministérielle vacances), une opération destinée à « soutenir la confiance dans la consommation durant les vacances » en permettant le maintien d'une offre « présentant toutes les garanties de qualité et de conformité ». C'est aussi pour les autorités l'occasion de rappeler « les enjeux de la réglementation relative à la protection des consommateurs », ces dernières ayant constaté en 2017, en Seine-et-Marne, des ruptures dans la chaîne du froid dans les grandes et moyennes surfaces, des mentions « directement issu des producteurs de Seine-et-Marne » mensongères, mais aussi de plus simples manquements concernant les accueils collectifs (fiches peu ou mal remplies, constats de sous-encadrement avec des non-diplômés).
La préfecture précise que les services de la DDCS poursuivent leurs contrôles sur l'ensemble des bases de loisirs du département, l'intégralité des téléskis nautiques, les principaux établissements de voile, ainsi que des panels représentatifs de loueurs de canoë-kayak et de clubs d'aviron.