Ces mesures, qui "étaient attendues par tout un secteur" devraient permettre, selon ces syndicats, de redonner confiance aux planteurs et à la France de conserver sa souveraineté dans ce secteur.
Elles prennent la forme d'un plan de soutien dédié à la sécurisation des plantations et à l'approvisionnement des sucreries. Le ministère de l'Agriculture a notamment prévu de revoir la législation relative à l'utilisation des néonicotinoïdes pour les deux prochaines années, d'indemniser les planteurs ayant subi un préjudice cette saison, et de débloquer 5 millions d'euros pour permettre à la recherche de développer un substitut à ces produits toxiques pour les abeilles.
La FNSEA et JA saluent ces décisions, qu'elles estiment la hauteur des enjeux de souveraineté alimentaire portés par le gouvernement comme par la profession.
" Laisser la filière sans solution aboutirait à être importateur de sucre provenant d'autres pays, produit dans des conditions moins respectueuses de l'environnement et avec un bilan carbone déplorable ! Alors que la France est le premier producteur de sucre européen et que le secteur concerne 46 000 emplois dont 25 000 agriculteurs et 21 sucreries : une aberration ! ", souligne le syndicat dans un communiqué.
Il s'agit également pour la profession de " décisions de bon sens qui permettent de sortir de l'impasse et d'interdictions franco-françaises sans alternative, d'autant que la betterave n'est pas une plante mellifère (une plante dont le nectar est utilisé par les abeilles) ". D'autant que le syndicat l'assure : ces dérogation seront circonscrites. Les itinéraires techniques qui préservent la biodiversité, comme les engagements environnementaux seront tenus, selon la FNSEA.