C'est de qui s'appelle réussir un joli coup. Le logiciel 100 % Open Source (logiciel libre) de la société seine-et-marnaise Axelor a été choisi par Citel. Avec ce partenariat, l'objectif de Citel, entreprise familiale fondée en 1937 et basée à Sèvres (Hauts-de-Seine), est de gagner en productivité et en compétitivité.
Bénéficiant d'une forte croissance et comptant déjà six filiales à l'étranger (Etats-Unis, Russie, Inde, Thaïlande et deux en Chine), Citel souhaite, en effet, poursuivre son expansion internationale, notamment aux Etats-Unis. Pas évident, cependant, quand on évolue dans un marché totalement figé et où les solutions disponibles sont toutes préformatées. Pour une entreprise en pleine mutation comme Citel, il était donc capital de posséder un nouvel outil de gestion capable de s'adapter à toutes les situations et permettant de rester raccord avec les processus internes. C'est donc ce choix que le fabricant et vendeur de plusieurs millions de parafoudres dans le monde a effectué en faisant confiance au savoir-faire de la dynamique start-up de Champs-sur-Marne. D'un point de vue technique, la solution “nouvelle génération” proposée par Axelor offre la richesse fonctionnelle d'un ERP (Enterprise Resource Planning ou progiciel de gestion intégré) “classique” doublé d'un CRM (Customer Relationship Management ou gestion de la relation client), mais aussi des possibilités de personnalisation infinies grâce à un puissant BPM (Business Process Management ou gestion des processus métier) et à une plateforme low-code.
« La société Citel avait des difficultés à trouver la solution adéquate sur le marché, explique Laith Jubair, président d'Axelor. Elle se heurtait trop souvent au manque d'ouverture et de souplesse des logiciels proposés. » La jeune pousse de Champs-sur-Marne a donc relevé le défi et aujourd'hui, Citel utilise une grande partie de ses modules simples, flexibles et puissants dans un esprit de partage représenté par l'Open Source. « Avec Axelor, nous avons fait le pari de miser sur une solution jeune et innovante », déclare Adrien Guichard, le président de Citel. « Aujourd'hui, nous ne le regrettons absolument pas. »