La “fille à papa” a bien grandi. En 2020, Anne Marière, 48 ans, a abandonné son job de commerciale pour se mettre derrière les fourneaux. Une vraie passion. « J'ai toujours baigné dans cette culture », raconte-t-elle. « Mes parents ont eu leur premier hôtel-restaurant à 25 ans. »
Après une formation à la Chambre de métiers et de l'artisanat, Anne crée sa micro-entreprise baptisée “La fille à papa”, clin d'œil à son père disparu en 2017. Les deux confinements ont boosté son concept : des plats 100 % faits maison avec des produits de la ferme et des maraîchers comme “Les jardins de Noisy3” près de Montereau. « La qualité, c'est mon cheval de bataille », explique Anne, dont l'éventail de plats va du couscous à la pâte à tartiner au Carambar (un carton !), en passant par des spécialités de La Réunion où elle a vécu. Et ça marche au vu des 70 commandes passées en moyenne par semaine (12 euros pour un plat, un dessert et une boisson). Sa recette du succès ? Une bonne dose de courage et une grosse pincée de talent ! Le bouche-à-oreille et sa communication sur les réseaux sociaux ont fait le reste.
« Je ne pensais pas que ça marcherait aussi bien, se réjouit-elle. Mais le rythme est parfois épuisant. C'est du 7j/7 ! » Le mois dernier, elle s'est enfin rémunérée. Le salaire du labeur. Son prochain projet ? Une brasserie ambulante. Pour Anne Marière, l'appétit vient en cuisinant.
Renseignements :
lafilleapapa77@gmail.com.
Tél : 06 63 34 89 40